[Lena Rose & Edward Cullen] Semaine de la femme vous dites ?

Je ne sais pas si j'ai encore besoin d'expliquer mon état d'esprit en ce moment. Tout Forks semblait être au courant de ma situation de couple. Ou plutôt de crise. Après avoir passer la nuit avec Bella elle m'avait demandé de faire chambre à part. Autant dire que j'avais rapidement compris que cette cohabitation n'allait pas être de tout repos. Voir complètement impossible. C'était en réalité une très mauvaise idée. J'avais quitté la maison en ce début d'après-midi incapable de rester dans cette maison une minute de pièce. L'air y était devenu irrespirable pour moi. C'était peut-être qu'un simple idée en réalité. Je n'avais pas vraiment besoin de respirer. C'était juste un besoin. Une habitude et ma meilleure arme pour chasser. Je ne savais plus quoi faire. Je m'ennuyais constamment. Ma vie n'avait plus vraiment de sens. Les Cullens n'étaient presque jamais là, et mes enfants avaient maintenant leur vie. Leurs propres enfants, ce n'était pas comme si ils étaient dépendants de moi. Ils avaient un peu oublié leur vieux père bien trop occupé par leurs nouveaux projets et histoires de coeur. J'étais donc condamnés à vivre loin de la femme que j'aime sans rien pour me divertir un minimum. Belle éternité en perspective.

Dans un instant de détresse, j'avais roulé sans savoir ou aller. Je roulais sans but précis tendant mon volant d'une seule main, contemplant la route sans véritablement la voir. Conduire était un automatisme. Ce n'est que lorsque je dus arrêter la voiture à un feu rouge que je me rendis compte que j'étais dans la grande ville de Seattle. J'ouvris grand les yeux et puis j'haussais les épaules. Je tournais dans une rue et garais ma voiture dans un emplacement de parking non loin de plusieurs bars. Je n'avais rien d'autre à faire. J'entrais dans un bar au pif sans même regarder le nom de l'établissement. C'était un des seuls bars non interdit au fumeur à l'intérieur. Merci Seigneur. Je traversais la salle sans même me rendre compte de la clientèle présente. Je n'avais plus qu'une idée en tête. Consommer. Consommer jusqu'à oublier. Je m'installais au comptoir. Attendant patiemment que le barman cesse de discuter avec sa petite poule brune.

- Qu'est-ce que je peut vous servir jeune homme ?
- Un Whisky. Un triple whisky. Sec.
- D'accord.

Il me prépara ma boisson avant de la poser devant moi. Je le bus cul sec aussitôt sans même le remercier. Pas très polis mais je n'étais pas dans l'humeur adéquat.

- Un autre.... S'il-vous-plaît. Un petit effort ne fait pas de mal et je n'avais pas envie d'être désagréable.
- Oula... Vous avez une tête des mauvais jour. Mauvaise journée ?
- Vous n'imaginez pas. Est-ce que je pourrais avoir mon verre s'il-vous-plaît ?
- Bien sur..

Il me posa un nouveau verre tandis que j'allumais ma première cigarette de la soirée. La première d'une longue lignée !

Je doutais sincèrement que picoler jusqu'à ce que mon cerveau se noie dans l’alcool était une bonne idée. C'était clairement un comportement d'insouciant gamin de 17 ans. Chose que je n'étais quand apparence. Et encore le insouciant passe moins. Pas avec la tête que j'avais en ce moment là. C'est peut-être l'inconvénient de rester jeune et mineur toute sa vie. Les barmans n'étaient pas toujours d'accord pour servir une substance dite illicite. 21 est l'âge légale aux Etats-Unis. Malheureusement. En France ce n'était pas le cas. Pourtant j'avais l'impression d'avoir pris 20 ans de plus en l'espace de 2 jours. Génial. J'allumais ma cigarette avec mon zipo, prenant pour la première fois conscience des gens autours de moi. Une poupée Barbie s'approcha de moi doucement, balançant ces hanches d'une façon guère avantageuse pour ces rondeurs. Je fis une grimace avant de détourner la tête et d'ainsi essayer de la freiner dans ces ardeurs. Peine perdue. Elle se colla à moi, frottant ces énormes airbags juste sous mon nez. Son odeur était une véritable horreur. Je levais les yeux vers les siens, la repoussant le plus gentiment possible tout en restant ferme.

- Quelqu'un t'a vomis dessus avant de venir ou tu fabriques ton gel douche toute seule ?!
- Oh chéri, un beau gosse comme toi ne devrais pas faire une tête pareille. Je suis sur que je pourrais ... te faire oublier tous tes problèmes.
- Je ne m'abaisse pas à ton niveau. Tu dégages ou je te dégage ? Dans tous les cas il va falloir prendre une décision. Va te frotter sur un SDF, tu t'accordera à son odeur.

Elle tenta une nouvelle fois une approche. Un grognement amer s'échappa de ma poitrine et mon regard se fit aussitôt aussi noir que la nuit. Elle eut un hoquet de frayeur avant de battre en retraite rapidement. Pourquoi faut-il toujours menacer pour que ce genre de fille comme elle comprenne ? Je levais les yeux au ciel avant de tirer une taffe sur ma cigarette. A ce moment-là, " la poule brune " s'installa sur mon tabouret me demandant une cigarette. Je levais un sourcil en l'entendant, puis je sentis son odeur : vampire. Je lui tendis mon paquet avec un léger sourire.

- Je t'en pris. C'est cadeau de la maison.

J'ai posé mon briquet au dessus du paquet avant de boire une gorgée de mon verre bizarrement déjà vide. Je le fis roulé jusqu'au barman. Un sourire s'installa sur mes lèvres au parole de la fille. Elle était un peu étrange mais curieusement je l'appréciais bien. Du moins son sens de l'humour et sa technique d'approche. Je fronçais les sourcils avant de m'en pencher au dessus du bar et de choper la bouteille de whisky. Je lui remis un verre. Puis le miens.

- A ta santé Georges !

Je bus mon verre une nouvelle fois cul sec, secouant la tête à la fin de ma gorgée avant de claquer le récipient vide sur le comptoirs.

Elle me rendit mon sourire, bien que le mot sourire n'était pas le terme approprié pour commenter ce haussement de lèvre. Je regardais le nouveau barman s'afférer auprès de deux nouvelles nanas, vêtus normalement pour une fois. Je m'étais sentit très habillé et pourtant je ne portais qu'un jean et un tee-shirt prêt du corps noir.

- Y a pas d'quoi ! .

Je pris mon verre entre mes mains , le faisant rouler lentement entre mes doigts. J'entendis sa fureur bien avant qu'elle n'explose. Je fronçais les sourcils tournant violemment la tête dans sa direction. Elle me prenait vraiment un sbires d'Aro ? J'avais la tête d'un Volturis peut-être ? Un léger rictus ce dessina sur mes lèvres. Je me moqué un peu peut-être. Beaucoup même. Et a mon grand dam j'éclatais littéralement de rire.

- Tu vois une capuche dans mon dos quelque part ? Tu vois un collier en or en forme de V bizarrement similaire au bijoux que porte les rappeurs autour de mon cou ? Regarde mes yeux. Regarde moi droit dans les yeux.

Je fixais son regard dans le mien, usant de mon pouvoir d'hypnose qui marchait si bien sur Bella avant. Même vampire j'avais le maigre espoir que cela fonctionne encore. Je savais ce qu'elle allait voir : des prunelles or. Totalement différent du rubis de celle de ce vieux croûton italien.

- Je connais Aro depuis bien plus longtemps que toi jeune fille. J'ai comment dire ? L'âge d'être ton arrière arrière grand-père. Et aussi bien que tu me vois aujourd'hui, tu ne me verras jamais entrer dans la garde d'Aro Volturi. JAMAIS. Mes relations avec ce grand chevelu ne sont pas comme qui dirait .. amicale. Je lui cause beaucoup de tord, bien malgré lui. Ce type est un véritable monstre, un abrutit de premier ordre. Je le déteste. Je le hais. Ne me traite plus jamais de Volturi, la simple mention de ce nom me donne envie de vomir.

Ma voix était devenue froide et brutale. Un grognement amer s'échappa de mes lèvres alors que je m'imaginais drapé de cette cape immonde. Un profond dégoût s'empara de moi et je fus forcé d'avaler un nouveau verre de whisky pour me faire passer l'idée. J'étais certain que mon visage montré sans problème la haine que j’éprouvais pour la famille royale des vampires. Une violente rage s'empara soudain de moi. Étrangement la source du pouvoir semblait venir d'elle. De cette fille. Je levais un sourcil. Elle m'intrigué, c'était plus fort que moi.

- Ferme là un peu. Tu vois pas que tu ameutes tous les bourrés du coin ?! DISCRÉTION ! Tu sais ce que ça veut dire ? GEORGES ! Sers lui ce putain de verre, qu'elle calme ces nerfs. Cette petite est une véritable bombe à retardement. Et puis en passant, comment connais-tu les Volturis ? Ce sont généralement des gens que les vampires fuient coûte que coûte. Tu as quoi ... 50-60 ans tout au plus ? Si tu n'as pas crée de problème je ne vois pas ce qu'Aro te veut ! A moins que tu es un don intéressant. C'est ça ?

Elle me fixa durement avant d'approcher son mégot de ma main. Je pris les cendres dans mes doigts avec un sourire de coin.

- Fais moi mal... Si tu y arrive. Lena c'est ça ? J'ai croisé bien plus effrayant que toi va. Assieds-toi et réponds à mes questions.

Son regard se concentra sur le mien et je vis l'étonnement traversé ces traits. Elle me fixé comme si j'étais une sorte de bioman, un extraterrestre. Quelque chose qu'elle n'avait jamais vue. Dans quel monde vivait-elle ? Tout le peuple Vampire était au courant de l'existence des vampires végétariens. Nous n'étions pas nombreux, certes mais nous étions assez réputés, surtout dans la région. Je fronçais les sourcils une nouvelle fois. Décidément un tic du jour. Machinalement et sans y penser je m'étais resservis un verre, buvant le liquide en une seule gorgée distraite. Elle était bizarre. C'était même plus que ça. Et curieusement ces traits m'étaient comme familier. Comme si j'avais déjà vu la forme de ce visage et ces expressions quelque part. Très étrange. Ce n'était de toute façon pas une soirée comme les autres. Je n'avais pas but depuis des années. Qu'elle importance lorsqu'il vous faut le double d'un camion citerne pour commencé à être ne serait-ce qu'un minimum éméché. Aujourd'hui était une exception. J'étais dans une période de crise. Boire verre sur verre est normalement la technique pour être bourré plus rapidement. Et j'étais désespéré à l'idée de faire tout ça pour rien. Si... à m'exploser la vessie peut-être. Une forme d'auto-suicide ? " Quelles sont les circonstances de la mort Doc ? " " Explosion de la vessie. Le petit rouquin avait apparemment fait gréve des waters " Ahah que c'est drôle.

- Je suis une fée. Quand tu appuis sur mon nez des ailes sortent de mon dos. Ahah, j'ai l'air de quoi ? Je suis un vampire triple andouille. Va falloir que tu changes d'environnement rapidement avant de définitivement perdre ton odorat. L'homme qui m'a transformé se nomme Carlisle, c'était à Chicaho en 1918. J'étais entrain de mourir de la grippe Espagnole, ma mère lui a prié de me sauver par tous les moyens, il l'a fait. C'est un vampire " végétarien ". Nous ne parlons pas là de plat bio ou de soja non. Nous nous nourrissons de sang animal. Le goût est nettement moins meilleur et parvenir à l'apprécier un minimum prend énormément de temps. Tout comme le contrôle de soit d'ailleurs. Mais nous ne tuons pas de vie humaine. La plupart des membres de ma famille n'ont pas choisis de devenir vampire, nous le sommes devenus parce que nous étions en fin de vie. Carlisle pensait bien faire même si je me dis parfois qu'il aurait était préférable qu'il s'abstienne. J'ai essayé quelque temps le régime basique. J'ai traqués et tués des centaines d'assassins. Mais je me percevais comme un monstre assoiffé de sang... Quand je voyais leur regard remplis de peur je ne pouvais m'empêcher de penser qu'au final j'étais ... comme eux. Un monstre. Alors j'ai courus rejoindre Carlisle et depuis ce temps, je n'ai jamais plus touché au sang humain.

J'étais perdu dans mes pensées, s'en même me rendre compte que je racontais ma vie à une parfaite inconnue qui n'en avait surement rien à foutre. Mais j'avais eut besoin de le faire. Moi, le type toujours froid et mystérieux qui ne dévoile jamais rien de sa vie. J'avais finalement passé le pas avec une fille un peu folle dingue dans un bar glauque remplis de gros lards défoncé au cocktail. J'avais peut-être sous-estimés la puissance du Whisky. Un sourire de coin se dessina sur mes lèvres alors que je regardais son visage sérieux et plutôt hostile. Qu'avait bien put lui faire ces Volturis.

- Cela fait maintenant 160 ans qu'Aro me convoite. Et comme tu le vois, je ne suis toujours pas dans sa secte. Il aime dire à qui veut bien l'entendre qu'un jour ou l'autre je le servirais, il ne veut tous simplement pas avouer que son influence n'a aucune prise sur moi. Je suis le seul vampire au monde qu'il veut et qu'il n'a toujours pas. Aro est un gros con, mais il n'est pas un gros con intelligent. Il est capable de beaucoup de chose, mais il n'abaissera jamais ces propres vampires au rand de simple mortel. Il se croit un peu pour Scar dans le Roi Lion tu sais ? " Nous sommes au sommet de la chaîne à alimentaire petites yens insignifiantes. " C'est un vieux fou sénile qui contrôle les règles de notre peuple. Mais où va le monde ? Ceci jeune fille est une raison valable de suicide.

Je riais en l'entendant, incapable de résister à la tentation de me foutre un peu de sa
tronche. Elle était adorable bien qu'elle s'efforça de paraître dangereuse. Elle était a mes yeux le petit lionceau qui essaie par tous les moyens de rugir pour la première fois. J'avais eut affaire à Emmett. Une petite mignonnette de 18 ans n'avait aucune chance de me faire crier comme une fille.

- Comme un Don Juan ? Je me suis fait dragué par une strip-teaseuse en porte jarretelle qui empeste la pisse à 15 milles et tu me traite de Don Juan ? Très drôle, j'adore ton humour. J'ai eut une semaine particulièrement difficile pour les nerfs. Non, en fait , cela fait des années que j'ai une semaine particulièrement difficile pour les nerfs. Je craque et j'ai actuellement besoin d'un verre. Les Volturis font plus de cassent qu'ils ne règlent de problème. C'est leur job. Détruire des vies. Partir à la recherche de don rare. Manipulation. Influence. Meurtre. Ils n'hésitent devant rien. Et cela fait des décennies que ça dure. Tu n'est pas la première qu'ils détruisent et tu ne seras surement pas la dernière si nous ne faisons rien pour dissoudre ces putains de suceurs de moelle.

Elle s'enfila les trois quarts de la bouteille. Hop. Comme de la petite piquette. Un bon lait de nos fermiers. J'aime le lait d'ici.

- Georges viens ici ! Georges ! GEORGES ! GEORGES, T'ES FRAIS, GEORGES, T'ES DOUX, MAIS PUTAIN GEORGES T'ES FRANCHEMENT PAS PRATIQUE. UNE BOUTEILLE NOM DE DIEUX ! DONNE MOI CETTE BOUTEILLE ! MAIS TU SERS A RIEN !! ON PEUT SAVOIR QUI T'A EMBAUCHE ?! UNE BELLE CONNERIE ! LA BOUTEILLE ! DERRIÈRE TOI ! DERRIÈRE TOI ! Maintenant tu marche tout droit et tu me la donne sans te blesser. Je n'ai pas envie qu'elle perde les pédales. Le sang c'est jamais bon pour personne. Niet.

Je pris la bouteille sans ménagement des mains du barman qui s'effondra comme une baleine morte sur le plancher, derrière le comptoirs. Oh moins, il tombera pas plus bas.

- C'est donc ça, tu as un don. Aro ne s'intéresse qu'au don. Il te veut parce que tu es susceptible de l'aider en cas de guerre. Il n'aime pas se salir les mains. Mais il n'aime pas perdre non plus. Il s'entoure de perles rare afin de dissoudre les petits vampires rebelles. Jane, Alex. Avec des dons pareilles, il est sur de gagner. Et s'il me veut, c'est parce que mon don le relègue au plan de petit spectateur lors de combat mortel. Un avantage qu'il ne veut pas laisser tomber mais qu'il ne gagnera jamais. Pas si je peut l'empêcher. Je te protégerais va, si c'est tu as besoin d'aide bien entendu.

Son sourire me fit sourire en retour. Le miens fut emprunt de plus de douceur. J'étais content de sortir de ma routine habituelle et d'oublier un peu la situation à Forks. Seattle était mon petit paradis sur Terre en cette belle soirée d'hiver.

- Enchanté Lena. Edward. Edward Cullen. Ravis de te rencontrer.

Hum... Je nous sortis une cigarette chacun et je le lui tendis avec un air espiègle.

- Commençons par le commencement. D'où viens-tu ?

Je ne m'étais jamais considéré comme étant un personnage très drôle. Cela dépendait en principe de mes humeurs mais techniquement j'étais incapable de battre Emmett à ce niveau-là. Et pourtant cela n'empêcha pas Lena d'éclater de rire à ma petite blague sur les fées. J'étais secrètement ravie. Cette fille était entouré d'une bulle de mystère que j'avais très envie d'élucider. Et je n'arrivais toujours pas à me débarrasser de cette impression de déjà vu. C'était plus fort que moi, je dirais même que c'était physique. Je le sentais sur ma peau. Lorsque je tournais la tête vers elle pour regarder son visage en plein rire, l'impression se fit encore plus présente. C'était dingue mais j'avais déjà vu cette tête là quelque part. Du moins son expression. La forme de son visage, cette bouche, ces pommettes et même si son regard était rubis j'étais capable de connaître la forme des yeux, comme si je l'avais contemplé depuis toujours et pas depuis 1h00 grand maximum. Je détournais le regard, me concentrant sur mon verre. Tout ça devenait très compliqué. Je ne connaissais pas cette nana. Je ne l'avais même jamais vu de mon existence. Comment pouvais-je reconnaître des détails alors que je venais seulement de la rencontrer ? Je me servis un verre que j'avalais directement. Combien d'alcool avais-je dans le sang ? En vue des 3 bouteilles vide alignés sur le comptoirs, j'étais certain d'être au dessus de la limite réglementaire.

- Personne ne t'en a jamais parlé ? Chez les Volturis tu veux dire ? Mais parce qu''Aro refuse que cette information soit distribué dans sa garde. Et parce qu'il n'accepte pas que Carlisle façonne sa propre famille. Il est tout simplement jaloux. Notre famille est puissante. Peut-être même plus puissante que la sienne. Nous avons des dons qu'il envie. Il refuse aussi que des vampires lui appartenant change de bord. Il refuse d'être moins nombreux que les Cullens. Pour te résumé le machin, il nous craint. Mais il ne l'avouera jamais. Une trop grande faiblesse selon lui. Je ne te juge pas Lena. Tu es ce que tu es et je ne me permettrais pas de te traiter de cette façon. Tu as beau avoir plus d'un siècle tu as encore des choses à apprendre, tout comme j'en apprend souvent également. Je ne qualifierais pas notre choix de vie de " facile ". C'est une véritable plaie de toujours devoir contrôlé ces pulsions meurtrière. Nous nous efforçons de vivre une vie aussi normal que possible afin de resté en quelque sorte anonyme. Nous souffrons mais nous considérons que le jeu en vaut la chandelle.

Après avoir fini mon récit je tournais la tête dans sa direction. J'étais limité persuadé qu'elle n'en avait rien à faire de ma vie. Mais curieusement elle me fixait comme si sa vie en dépendait. Elle était totalement absorbé par mon récit, ce qui d'un côté me fit plaisir. Je doutais sincèrement que ça soit pour moi qu'elle écoute avec tant d'attention. Peut-être qu'elle s'imaginait à ma place. Dans une autre vie que la sienne.

- La simple idée de finir comme Aro Volturi m'a suffisamment motivé pour que je me prive de la plus délicieuse des fragrances. Le sang humain. J'ai parfois envie de tout laissé tomber tu sais ? De céder à mes instincts de chasseur. Mais je me le refuse. Parce que j'aime ma famille. Aro base sa garde sur la puissance, il les gardent avec lui par la violence. Chez moi, nous sommes libre de rester ou de partir mais nos liens nous en empêchent. Chez moi, c'est l'amour qui gouverne. C'est là toute la différence. Le fait de consommer du sang animal nous rend beaucoup moins agressif. Mon frère, Jasper lutte encore et toujours contre son envie de sang humain. C'est parfois dur pour lui, mais il s'accroche. Tout le monde est capable de le faire. Il suffit d'y croire. Et tu peut le faire aussi. Si tu le voulais tu pourrais te contrôler. Essaie. Saute le pas.

J'étais plutôt étonné qu'Aro accepte qu'elle se nourrisse d'humain mort. Il adorait la chasse et la traque. Peut-être que finalement elle avait vraiment un don intéressant pour qu'il l'a traite avec autant d'indulgence. Je réfléchissais à cette perspective. J'essayais de lire dans ces pensées mais elle ne pensait à rien en particulier. Elle réfléchissait à la vie que je menais. Elle était aussi surprise qu'Aro n'est pas encore réussi à m'emprisonner dans sa tour de l'enfer. Je ne savais même pas comment j'avais put faire un truc pareil. La chance peut-être.

- Je sais tout ça Lena. Et crois moi je suis bien placé pour savoir ce qui lui trotte dans la tête. Curieusement, personne n'arrive à me prendre au dépourvu. C'est surement pour ça que je suis insaisissable. Il est incapable de me piéger. Les Volturis ne sont pas infaillible. Il y a quelques années, ma famille et quelque amis très doué avons faillit les réduire au néant. Nous étions plus nombreux qu'eux et doté de dons qu'Aro convoite depuis des siècles. Le don ultime qui nous a littéralement sauvé la mise : Un bouclier. Nous étions là, au beau milieu de ce champ, face au plus grand pouvoir de tout les temps et nous n'avons pas plié. Nous étions toujours debout. Jane était incapable de nous faire souffrir, chelsea incapable de détruire nos liens et Alec incapable de nous couper de nos sens. Et tu sais ce qu'ils ont choisis ? La fuite. Ce n'est qu'une bande de trou du cul peureux. Ce sont des lâches. Je n'ai d'ailleurs pas le souvenir de t'avoir vu là-bas. Pourtant tu étais déjà chez eux..

C'était peut-être pour ça que j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Peut-être qu'elle était effectivement dans ce champ. Et pourtant j'étais persuadé que je me serais souvenu à la perfection de son visage. J'aurais reconnu son timbre de voix. Son odeur. Il était donc impossible qu'elle est été présente ce jour-là. Je ne voyais pas comment. Aro avait peut-être préféré la gardé à l'abris. Je n'en savais rien en fait. Ce n'était pas si important.

- L'occasion c'est déjà présenté une fois. J'ai bon espoir que nous ayons une nouvelle chance de les exterminer jusqu'au dernier. Et crois moi, je serais présent lors de leur chute. J'en fais la promesse. Je participerais au carnage. Tu as était sur leur territoire et pourtant tu es toujours là. Et je suis toujours là aussi. Soit nous sommes des super power rangers, soit Aro n'est pas aussi puissant qu'il aime le faire croire. Je ne connais pas les techniques entrainement d'Aro, je n'ai jamais était curieux au point de vouloir le savoir. Mais je ne suis pas étonné. C'est un homme cruel.

J'étais soudain triste pour elle. Elle était très jeune et pourtant elle avait déjà connu des souffrances pire que la mort. Je n'avais jamais subis personnellement les rages d'Aro. Ce n'était pas le cas de Lena. Une légère grimace déforma mon visage. Les images qui défilaient dans ma tête était beaucoup trop sadique. Je coupais mon don afin de ne plus l'entendre. De ne plus voir. C'était trop pour moi. Je regardais Georges, qui tenté difficilement de se redresser. Il me regard plein d'espoir, attendant surement que je me lève pour lui venir en aide.

- T'a bu, t'assume. Bouge ton gros cul et va nous chercher une autre bouteille. On va bientôt être à court et notre soirée n'est pas finit.

J'haussé un sourcil en l'entendant. Malgré tout ce que je lui avais raconté elle pensait encore que nous n'étions que des petits joueurs comparès au très grand Aro Volturi. Si seulement elle savait que mon don était capable de dévier toutes attaques.

- Tu sais, nous avons de la place à la villa. Nous avons beaucoup de chambre libre. Et je suis certain que toute la famille serait enchanté d'accueillir un nouveau membre. Tu n'es pas obligé de fuir toute ta vie Lena. Nous te protégerons. Ma soeur, Alice, voit le futur. Nous sommes capable de contrer Aro. Et je suis certain que tu serais capable de te contrôler. Si déjà le fait de tuer des humains de tes propres mains te révulsent, tu n'aura pas vraiment de difficulté à contrôler ta soif de sang. Je suis sérieux Lena.

Je refusais de laissé cette gamine dans la rue toute seule. Je n'osais imaginé ce qu'elle ferait si les sbires d'Aro parvenait à la retrouvée. Si elle avait fuit le château et qu'Aro la voulait vraiment. Elle était en danger de mort pour avoir quitté l'Italie sans autorisation. Et curieusement la simple idée de la savoir morte me faisait mal. Très mal. C'était étrange mais d'un autre côté pas aussi étonnant que ça. J'avais envie de la connaître.

Lorsqu'elle entendit mon prénom, son sourire se fana. Aussitôt son esprit s'ébranla et le choc me paralysa totalement sur place. Ce que j'avais vu dans sa tête ne pouvait être possible. J'étais incapable de bouger, totalement immobile, ne clignant même plus des paupières. J'avais vu le visage de mon père, de mon véritable père dans son esprit. Edward Senior Masen. Son père s’appelait Edward. Comme le mien. Comme lui...

- Edward.. tu dis ? Je... Je tiens ce prénom de mon père également. Il est mort de la grippe espagnole lui aussi.

Je me forçais à bouger bien que mon regard resta perdu dans le vide. Je ne parvenais pas à comprendre. C'était impossible. Comment connaissait-elle mon père ? Il était mort ! MORT ! Chicago. Elle avait habité Chicago. Comme moi. Son père s’appelait Edward. Comme moi. Comme le mien. Et j'avais vue son visage dans son esprit. Cela faisait beaucoup trop de coïncidences.

- Hum oui, apparemment. Tu ne semblais pas l'apprécier plus que ça.. qu'est-ce qui s'est passé ?

Une légère grimace se dessina sur mes lèvres alors qu'elle m'expliquait sa façon de voir les choses. Je n'avais jamais pensé à cette possibilité. Aro avait utilisé des vampires de sa cour pour nous anéantir sans pensé un seul instant que nous avions la possibilité de nous en sortir.. Malgré tout je restais sceptique. Aro ne pouvait pas contrôlé tous les clans. C'était impossible. Jane et Alec pouvait impressionner ou plutôt apeurer beaucoup de monde mais je ne pensais pas qu'il soit capable de mener à la baguette un nombre aussi important de vampire. Je ne pensais pas non plus qu'Aro ferait une chose pareil juste pour m'avoir moi et alice auprès de lui. Il l'aurait déjà fait.. non ? Je grimaçais aussi parce qu'Aro avait déjà utilisé la manipulation pour nous avoir. Après tout, le combat avait été organisé pour tuer Renesmée. Ma fille. Je levais la tête vers Lena, analysant le pour et le contre. Devais-je lui raconter une chose pareille ? De toute façon si elle venait quelque temps à la villa elle allait forcement la rencontrer. Ainsi que Bella... Son prénom dans ma tête envoya des ondes dans la totalité de mon corps. Des ondes de douleur et de tristesse. Mes yeux perdirent de leur luminosité et je jouais avec mon alliance sans même m'en rendre compte. Je ne voulais pas que Lena voit mon visage. J'étais certain d'être transparent. Et c'était ma propre peine. Mon jardin secret. Je regardais l'alliance sans pouvoir détourner les yeux, pensant à Bella et a notre situation. Finalement on n'échappe pas longtemps à ces plus sombres pensées.

- C'est déjà arrivé. C'est déjà arrivé plusieurs fois par le passé. Aro avait.. Aro avait... emprisonné Bella dans son cachot. Je ne pus m'empêcher de regarder une nouvelle fois ma bague et la vue de ce bijoux me donna la nausée. Je sais de quoi Aro est capable. Bella était son amie et cela ne l'a pas arrêté pour autant. On ne peut pas lié une amitié avec lui. Tout vole en éclat à la moindre occasion. Il se sert de toi. Il te manipule comme un pantin. Je lui avait dit, elle ne m'a pas cru. Elle pense que tout le monde peut changer. Elle pense que nous avons tous une partie de bien et une partie de mal. Finalement Aro la quand même trahie. Et pour tout avoué je ne sais même pas si ils se sont reparlé depuis. Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça. Tu t'en fou certainement. Tu ne sais même pas qui est Bella. L'amour est une faiblesse. J'en fais l'expérience un peu plus chaque jour. Je sais que c'est MA plus grande faiblesse. Et je sais que cela peut nous perdre mais je ne me vois pas vivre sans.. ça. Tu comprend ? Je ne parviens pas à m'imaginer un monde remplis de mauvaise fois, d'hypocrisie et de mensonge. Je me suis enfermé dans ma bulle pendant très longtemps. Malgré mon régime alimentaire j'avais l’impression d'être contre nature parce que même si certain prenne leur aises dans ce monde nous le somme en fait. Nous ne somme pas censé exister. Nous sommes toujours des monstres, que nous cherchions à changer de bord ou pas.

Je tournais la tête vers elle, conscient qu'elle avait déjà du remarquer mon était presque pitoyable. Je me mordis la lèvre en l'entendant. Mon regard déviant vers les lignes fluide de son cou. J'haussais les épaules sans plus de faveur.

- Nous voulons avoir une vie aussi normale que possible. Rattraper notre humanité perdue si tu veux vraiment le savoir. J'ai beau ne pas avoir chasser depuis pas mal de temps, je suis toujours capable de contrôler mes pulsions. Aucun sang ici ne m'attire. Toi, je ne sais pas. Tu n'es pas humaine je ne peut pas le deviner dans un claquement de doigts. Jusqu'ici je n'ai découvert qu'un sang capable de me faire tourner la tête. Celui de Bella. Lorsque je l'ai rencontré, elle était encore humaine. Son sang m'a fait un tel effet. Je ne parviendrais même pas à l'expliquer. C'était si intense et si fort, le monstre en moi rugissait. Je m'imaginais planté mes dents dans son cou pâle. J'ai du sortir de la salle de cour avant de détruire tout ce que Carlisle avait battit. Et pour répondre à ta question, je suis ici ce soir parce que je suis trop lâche pour faire face à une situation dans ma famille. Je fuis. Parce que je n'en pouvait plus de rester là-bas. Parce que je souffre et que j'avais besoin de quitter le port un moment. De m'exiler loin de tout ça. D'oublier. Je voulais oublier. Mais je ne flancherais pas. Je suis là pour boire de l'alcool et rien d'autre.

Il était hors de question que je change de régime alimentaire pour ça. J'avais beaucoup trop dépensé d'énergie afin d'en arriver là pour tout bousiller maintenant. Malgré tout, c'était plutôt tentant. Arrêter de lutter. Je secouais la tête, reprenant mes esprits. Je ne pouvais pas faire ça à Carlisle. Je ne pouvais pas trahir ma famille.

- Tu es jeune Lena. Et la famille qui t'a accueillis après ta transformation n'était pas celle que tu avais besoin. Si tu étais arrivé dans la mienne, tu aurais compris que l'amour sera toujours là, quoi qu'il arrive. Tu pourras toujours essayé de la fuir. Mais quoi que tu fasse, tu auras un jour ou l'autre besoin de ça. Elle adoucit les mœurs. Cela s'appelle la confiance Lena. Accorder sa confiance n'est pas toujours facile, et je parle en connaissance de cause. J'étais comme toi avant. J'étais le seul de ma famille encore célibataire et je trouvais toute ces démonstrations d'affections à vomir, vraiment. J'avais l'impression de vivre la Saint Valentin tous les jours. Et pourtant, lorsqu'il ça m'est arrivé je n'ai pas eut mon mot à dire. J'étais incapable de lutter. L'amour est une sentiment très fort tu sais. Tu pense être nomade dans l'âme mais tu comprendras qu'on s'habitue très vite à la chaleur d'un foyer. Tu vas peut-être partir, visiter le monde mais un jour ou l'autre courir te lassera. Alors ne lutte pas, continue de suivre ton régime jusqu'à ce que tu sois sur de ton choix. Changer de régime est un choix important, et comme tout choix important tu dois le faire toute seule. Bien sur tu auras le soutiens des autres mais au final c'est toi qui fait tous les efforts. ce n'est pas une décision à prendre à la légère et je comprend que tu te sente incapable de le faire. Mais crois moi, si j'y suis parvenue avec un casier judiciaire comme le miens, toi tu peut le faire aussi.

Je vis dans son regard qu'elle était au courant. Je vis également son amusement. C'était étrange cette façon que j'avais de décrypter ces pensées à la simple vision de son regard. C'était comme si je la connaissais depuis longtemps, comme si je savais déjà comment elle allait réagir. Soit elle était prévisible soit j'étais un génie. Je poussais un soupir silencieux, ne comprenant toujours pas. Cette fille était un très grand mystère pour moi.

- Oh, tu as bien fait. Ou du miens j'aurais aimé que tu sois la pour vois la tête d'Aro quand il a compris que nous avions de très grande chance de gagner. C'était juste jouissif. Nous n'avons rien fait de particulier. Est-ce que tu connais l'histoire des enfants immortelles ? Je suis certain que oui. L'abomination complète. J'ai couché avec une humaine et elle est tombé enceinte. Nous avons eut une fille, Renesmée. Mi humaine- mi vampire. Aro croyait que nous l'avions transformé, il voulait la détruire. Nous avons monté notre propre armée et nous avons trouvé une preuve suffisante pour lui expliquer que ma fille était réellement ma fille biologique. Et avant que tu me le demande, la mère de Nessie est Bella. Et Bella est devenue vampire depuis. Puis elle redevenue humaine. Et maintenant elle est hybride. Mi vampire et mi humaine. Nous avons beau essayé de vivre normalement je n'ai jamais dit que nous y arrivions. Ma vie n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît.

Parler de Bella me déprimé. Je pris la bouteille et bu au goulot plusieurs gorgées. Noyé son chagrin dans la boisson. Un choix qui ne me ressemblait pas et pourtant j'étais bel et bien entrain de le faire. Je tournais la tête vers elle ensuite, l'écoutant attentivement. Elle avait une certaine sagesse dans ces paroles. Quelque chose que j'appréciais à sa juste valeur.

- Je ne suis pas suicidaire. Je sais très bien que monté un plan pareil ne se fera pas " finger in the nose " mais je ne peut m'empêcher de rêver à ce jour. Je n'ai pas dis que j'allais me transformé en super justicier et je ne trainerais pas dans cette galère contre ta volonté. Mais la vision d'un Aro sans tête me .... fait bizarrement sourire en fait.

Je riais, un son pareille à des clochettes. J'étais capable de faire tomber des filles à mes pieds avec ce rire. Incroyable. Georges avait disparut dans la remise depuis un moment. Je supposais qu'il avait la tête dans la cuvette des chiottes maintenant. Une belle affaire nous avions les bouteilles gratuites. Un véritable sourire se dessina sur mes lèvres lorsqu'elle accepta ma proposition.

- D'accord. Mais je ne te garantis pas que tu vas repartir. Lorsqu'on s'habitue au Cullen on a vraiment pas envie de s'en débarrasser.

Je lui fis un clin d’œil amicale avant de me sortir une cigarette. Je tirais dessus, laissant la fumée former des ronds. Amusant ahah. Lorsque j'avais vu le visage de mon père dans son esprit je m'étais automatiquement figée. Elle s'immobilisa à son tour, me fixant avec des yeux écarquillées.

- Mon père s’appelait Edward Senior et il est mort d'une grippe espagnole 1 mois avant ma mère. Puis ce fut elle. Et pour finir moi. Je n'ai jamais parlé de TON père. Je parlais du miens !

Je regardais aux alentours afin de voir si quelqu'un nous avait entendu. Il y avait du monde mais ils étaient tous trop bourrés pour entendre quoi que ce soit. Je fusillais du regard Lena, posant un doigt sur mes lèvres pour lui dire de garder le silence et de parler moins fort.

- T'es dingue de crié ça comme ça ?! Oui c'est moi ! TU CROIS QUE JE LE FAIT EXPRÈS ?! C'est exactement comme ton don, je suis capable de le stopper quelque seconde mais je ne peut pas m'empêcher d'entendre. C'est comme ça. Je n'y peut rien. Tu ne t'ai pas présenté et je ne connaissais pas ton nom et pourtant je t'ai appelé Lena, je suis étonné que tu viennes juste de comprendre. Et on peut savoir ce que dit Aro à mon sujet ?!

J'essayais tant bien que mal de me calmer moi aussi. Après tout, j'avais conscience de ce que je faisais quotidiennement. J'entrais dans la tête des gens sans leur accord. Ce n'est pas comme si je le faisais exprès mais c'était gênant, même pour moi.

- Et... ton père ?

Je ne pouvais m'empêcher de me questionner à ce sujet. Comment pouvait-elle connaître Edward ? Mon Edward ?